Aider Svetlana Bakhmina

Chers amis, récemment un tribunal russe a refusé une deuxième fois d'accorder une libération anticipée à Svetlana Bakhmina. Svetlana a purgé quatre ans de sa peine de 6 ans et demi qu'elle a reçue à l'issue de la procédure entamée contre la société Youkos où elle avait travaillé comme conseillère juridique. Svetlana Bakhmina a été condamnée en vertu de l'article 168 (détournement de fonds) et 198 (fraude fiscale) du Code criminel de Russie. Selon la loi russe, Svetlana a le droit à la libération anticipée après avoir purgé la moitié de sa peine. Elle a deux enfants: Fedia de sept ans et Gricha de onze ans. Son troisième enfant – une fille – est née le 28 novembre dans un hôpital à Moscou. Il est possible que ce soit grâce à votre soutien que le gouvernement l’y a transférée un certain temps avant de la naissance. On ne sait pas où elle se trouve depuis un mois.

En général, dans des cas pareils, les tribunaux russes accordent une libération anticipée ou reportent l'exécution de la peine jusqu'à ce que les enfants deviennent majeurs.

Or, cela n'a pas été le cas. Peut-être à cause de l’attitude particulière à l’égard des anciens employés de Yukos, peut-être pour une autre raison…

La Constitution de la Fédération de Russie autorise le président à gracier Svetlana Bakhmina. Des dizaines de milliers de personnes ont déjà signé cette pétition adressée au président Dmitry Medvedev lui demandant de le faire.

Ne restons pas indifférents à cette situation, demandons nous aussi à Dmitry Medvedev de gracier Svetlana Bakhmina.

Appel au Président de la Fédération de Russie

Monsieur le Président,

Nous vous demandons d'intervenir dans une situation dans laquelle s'est retrouvée la citoyenne de Russie Svetlana Bakhmina, condamnée à six ans et demi d'emprisonnement. En mai 2008, ayant purgé plus de la moitié de sa sentence, elle est devenue admissible à une libération anticipée.

Svetlana Bakhmina a deux fils, l'un ayant sept, l'autre – onze ans. Le 28 novembre elle a donné naissance à son troisième enfant – une fille. Toutefois, le tribunal a refusé à deux reprises sa libération anticipée.

Monsieur, nous savons que, conformément à la Constitution de la Fédération de Russie, vous avez le droit de gracier Svetlana Bakhmina.

Nous, sous-signés, vous prions de le faire.

Nous pensons que par cet acte vous montrerez aux citoyens de la Russie et au monde entier que la compassion et le respect des droits de la personne sont les pierres angulaires de l'État puissant et moderne.

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